#15_ La désobéissance est en marche…
Quel mois de janvier!
T’écrire cette lettre m’aura pris plusieurs semaines et je me réjouis de te retrouver.
Je t’explique tout mais avant je tenais à remercier les femmes qui ont pris le temps de répondre à mon questionnaire en janvier. J’ai reçu de nombreuses réponses, elles sont tellement précieuses !
Pour les remercier, je viens de leur envoyer une surprise, j’espère qu’elle leur plaira 😊
Grâce à vous, mon parcours de coaching individuel pour les femmes en transition professionnelle s’est enrichi.
J’aboutis bientôt à une version finalisée. Je t’en dis plus en fin de lettre 😉
(Temps de lecture : 5 minutes)
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Je suis restée silencieuse ici et sur les réseaux sociaux en janvier car je suis allée me confronter à mes convictions et la cause pour laquelle je veux me lever le matin. C’est un processus qui a pris un peu de temps mais je peux dire aujourd’hui que j’en sors grandie.
La vie et la maladie d’une proche sont venues me rappeler l’essentiel.
Pour aider d’autres femmes à prendre leur place, je dois honorer la mienne.
Et chez moi, ça part depuis l’espace du cœur.
Je me suis rendue compte que les questions autour du féminisme m’enfermaient. Dans une posture qui ne me correspond pas. Une posture clivante. Devoir argumenter entre les pour /les contre, les oui /les non. Les idéologies des un.e.s et celles des autres.
J’ai toujours été une femme de nuance qui préfère à la confrontation, la coopération.
Je ne cherche à convaincre personne. Chaque voix détient sa part de vérité.
En revanche, ce qui m’intéresse, c’est le mouvement que m’inspire le fait de réfléchir la place qu’on occupe en tant que femme et à quel point nos conditionnements nous empêchent. J’en parlais dans une précédente lettre Etre une femme libre : qu’est- ce qui nous en empêche ? (pour la (re)lire: c’est ici).
Oser être soi et prendre sa place suppose de sortir des cases bien normées. Demande du courage. De la détermination. Surtout lorsqu’on est une femme qui a eu l’habitude de se battre ou de se taire pour exister.
Je suis convaincue que c’est en choisissant avec conscience ce que nous nourrissons ou pas dans nos existences, dans nos rapports aux autres, au monde, que nous pouvons vivre autrement. En accord avec nous-mêmes. Avec davantage de liberté et d’harmonie. Et dans le respect de soi et des autres.
Cette voie est douce dans ce qu’elle a de puissant et de réunificateur.
C’est pourquoi je choisis aujourd’hui de défendre un mouvement qui résonne davantage avec celle que je suis, celui d’une désobéissance douce.
Ecouter et être écoutée.
S’affirmer et laisser de la place à l’autre.
Cela suppose d’arrêter de se conformer. De sortir des cases.
Souvent on imagine que l’acte-même de sortir des cases doit être violent. Combien de fois par jour je lis des posts de coach qui invitent à sortir de sa zone de confort ??
Je dis oui mais pas à n’importe quelles conditions.
Si et seulement si :
🌻C’est en accord avec mes valeurs
🌻C’est pour contribuer à quelque chose de plus grand que moi
🌻Ça me donne de l’énergie
Alors oui je suis prête à OSER grand. A me dépasser.
= c’est ce que j’appelle désobéir en douceur.
Refuser de se soumettre à une norme imposée qui n’est pas en accord avec soi-même
Tout en respectant les autres.
Agir en fonction de ce qui est juste pour soi et non en fonction de seules attentes des autres, des conditionnements qui empêchent de vivre sa propre vie
Affirmer sa vision du monde et la nourrir.
Choisir sa propre voie. Je pourrais dire sa voix.
Alors oui l’acte de désobéissance suppose de prendre le risque de ne pas plaire à tout le monde.
Et tu sais quoi {{ contact.PRENOM }} , on n’est pas obligée pour cela de recourir à la violence contre soi ou contre les autres, ni devoir se battre.
On a le droit de poser les armes.
Il existe d’autres voies pour prendre sa place de femme.
Dont celle de la douceur.
Imagine si chaque femme reprenait sa place à sa manière et dans le respect de qui elle est et des autres, les effets que cela produirait au niveau collectif?
Tu l’auras compris, il s’agit de tout sauf de mièvrerie ou de faiblesse.
Au contraire, cette voie invite à regarder avec honnêteté ce qu’on a envie d’être ou de faire en tant que femme.
Et d’assumer nos choix.
La désobéissance est en marche. Tu nous rejoins {{ contact.PRENOM }} 😁 ?
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Bref, la machine est repartie à ma plus grande joie.
Tu n’imagines pas la place qui se crée déjà. Tout ce que j’ai envie de te transmettre, de partager avec toi.
Pour t’aider à ton tour à prendre ta place avec honnêteté et douceur.
C’est l’adn du parcours de coaching individuel sur lequel je travaille depuis quelques temps.
Pour les femmes en transition professionnelle qui ont un choix à faire pour avancer.
Il s’appelle Je choisis !
Il sortira le 8 mars🎉
Double clin d’œil à la journée internationale des droits des femmes et mon anniversaire (oui je sais, sacré symbole !).
Si tu souhaites en savoir plus dès maintenant et être recontactée en priorité lorsque les inscriptions seront ouvertes, je t’invite à t’inscrire sur la liste d’attente juste ici.
C’est sans engagement 😉
Avant que tu retournes à tes occupations, j’aimerais beaucoup savoir ce pourrait évoquer dans ta vie la désobéissance douce ?
J’ai hâte de te lire.
La prochaine fois, on parlera de choix…
Je t’embrasse
Julie
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