# 16 / Etre une femme qui choisit.

L’autre jour j’ai participé à un café philo à côté de chez moi dont le sujet était

« Avoir le choix, est-ce être libre ? »

Vous avez 4 heures 😂

On était une dizaine à disserter ensemble : pour ou contre.
Est-on si libre que cela de choisir ? c’est quoi être libre ?
Qu’est-ce qui gouverne nos choix ? Qu’est-ce qui nous empêche de choisir ?
Choisir est-ce renoncer ?

Et puis au cœur de ce débat passionnant qui invitait à accueillir d’autres croyances que les nôtres, à prendre du recul sur la vision qu’on avait du choix,

Il y a eu une citation qui m’a interpelée.

Une citation de Nelson Mandela :

« Dans la vie, on a toujours le choix : aimer ou détester, assumer ou fuir, avouer ou mentir, être soi-même ou faire semblant. »

J’en ai eu des frissons. Tellement elle traduisait ma philosophie de vie et gouvernait le sens de mes actions.

(Temps de lecture : 4 minutes)

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J’ai un choix à faire

C’est exactement ce qui se joue quand on est en transition professionnelle.

On ne se pose pas la question de changer d’activité professionnelle subitement un matin au réveil.
C’est un processus plus ou moins long. Un cheminement progressif composé d’arrangements avec soi-même, d’émotions mises sous le couvercle, de temps qui passe. On se convint que ça passera.

Jusqu’au jour où la distorsion à l’intérieur de soi, entre ce qu’on pense et ce qu’on ressent, devient trop forte.
On pourrait parler de désalignement.

Tout part de là.

Qu’on souhaite quitter une situation professionnelle inconfortable voire douloureuse
Ou qu’on souhaite réaliser un rêve, suivre un élan du cœur.

On a un choix à faire.

On sait que quelque chose doit changer. On rêve d’être libre de s’engager dans une voie qui nous fait vibrer, de se sentir sereine et fière mais la peur nous dit le contraire.

On se raconte alors qu’on n’a ni l’énergie, ni l’argent. Que ce n’est pas le moment.

On procrastine. On tergiverse. On se décourage.

Derrière se cache la peur de faire le mauvais choix.

La peur de faire le mauvais choix

Ou l’injonction à faire le BON choix.

C’est ce qui s’est passé pour Suzie.
(pour respecter la confidentialité des échanges avec ma cliente, j’ai volontairement changé quelques aspects de son histoire et son prénom.)

Elle est venue me voir pour un coaching car elle voulait prendre sa place comme femme et assumer ses choix professionnels: elle souhaitait se reconvertir comme naturopathe tout en préservant son équilibre familial important pour elle.

Qu’est-ce qui se jouait pour Suzie?

Elle avait un choix à faire qu’elle ne parvenait pas à faire seule. Car elle voulait qu’il soit parfait c’est-à-dire sans peur, certain de réussir à 100%.
Elle était tétanisée par ses peurs.
De ne pas être à la hauteur : je suis qui moi pour oser vouloir suivre mon cœur ?
D’être jugée par son entourage : Mes proches ne comprennent pas.
D’échouer : et si mon projet ne marchait pas ?

Je me souviens de ses mots. « Pourquoi est-ce si difficile de choisir ? on devrait pouvoir choisir librement. »

C’est normal d’avoir peur.

On ne le dit pas assez.

Notre cerveau n’aime pas le changement. Car il a besoin de sécurité.
Et l’inconnu lui fait peur.
Il cherche alors un scénario avec 0 risque.

Sauf que non seulement le risque 0 n’existe pas mais c’est un leurre. On pense qu’en éliminant tous les risques on n’aura pas peur.

Nos peurs face à un changement de vie, on les vit qu’on le veuille ou non.

Elles peuvent nous limiter, nous freiner.

Elles peuvent nous galvaniser aussi. Si on accepte de les écouter et de décrypter ce qu’elles ont à nous dire 🙏

La peur est une émotion et vient nous donner un message.

Tant qu’on ne l’écoute pas, elle revient toquer à la porte.

Alors que si on accepte de la nommer, de la reconnaitre, de la regarder en face, on trouve les moyens de détricoter ce qui se cache derrière et définir les actions qu’on peut entreprendre pour nous sécuriser.

C’est ce qu’on est allé explorer avec Suzie.

Conclusion

Face au choix de se lancer dans un nouveau projet professionnel ou non, se pose le choix de traverser ses peurs ou de faire semblant qu’elles n’existent pas.

Il n’y aura jamais de moment parfait pour oser. La notion de temps long pour faire les bons choix pour soi est essentielle. Il y aura des étapes à suivre.

Sauf qu’il y a un moment charnière où tout va commencer : celui où on décidera de s’engager vis-à-vis de soi-même. Personne d’autre que nous ne peut choisir pour nous d’y aller ou non.

Je suis convaincue que si on transforme la pression qu’on se met à faire le bon choix, on a une clef précieuse pour avancer plus sereinement dans sa transition professionnelle.

C’est un exercice d’honnêteté vis-à-vis de soi qui s’apprend quand on a l’habitude d’être une battante et de mettre ses émotions sous cloche
mais regarde, c’est possible🌻

Ps : Suzie a choisi ! Aujourd’hui elle s’est lancé dans son nouveau projet professionnel : elle a obtenu une rupture conventionnelle de son ancien travail, elle a posé les jalons de sa nouvelle activité pro tout en préservant sa vie de famille.

Elle a choisi d’être elle-même.

PS 2 : Quant à moi, tu le sais, j’ai choisi aussi de me lancer avec mon nouveau coaching individuel Je choisis !
Je te remets le lien ici pour mettre ton nom sur la liste d’attente si tu es intéressée et souhaites réserver ta place.
Car je prévois d’offrir des séances de coaching de groupe pour 6 femmes qui choisiront de se lancer avec moi 🌻