#22_Je ne veux plus travailler.
Je ne veux plus travailler.
Je ne veux plus travailler comme avant.
Lorsque ma vie tournait autour de mon job. Que je m’identifiais à lui.
Que je me reconnaissais à travers lui.
Et donc que mon état interne dépendait de lui. Mes émotions. Mes envies. Mes projets.
C’était le centre. J’avais tout miser sur ma réussite sociale.
Je pensais que ça me comblerait.
Que je serais libre.
Je ne l’étais pas.
J’étais en sécurité financière, matérielle oui. Et c’est très important.
Mais je n’étais pas en sécurité à l’intérieur de moi. Mon épanouissement dépendait de mon job. De la reconnaissance qu’on m’accordait ou non. De mes résultats.
Et quand la bonne élève n’avait pas de bonnes notes, c’était la panique à bord! Je redoublais d’efforts. Sans savoir s’ils méritaient d’être réalisés.
Depuis mon changement de vie, j’ai changé mon rapport au travail.
J’ai redonné de le place à ma famille, au temps pour moi pour me nourrir de mille façons différentes, à mon couple.
Mon travail reste important pour mon accomplissement. Il le sera toujours.
Sauf que je ne me sacrifie plus pour lui.
J’ai perdu beaucoup de temps à me reconstruire après mon burn out.
J’étais allée trop loin.
Tu n’as pas besoin d’en arriver là pour ajuster tes priorités.
Si je devais avoir un seul message, ce serait celui-ci.
Aucun travail aussi bien payé soit-il mérite qu’on sacrifie sa santé, sa vie, les gens qu’on aime pour lui.
Et bonne nouvelle, changer ton rapport au travail ne signifie pas changer de vie. Tout plaquer et te reconvertir comme boulangère sans argent.
Changer ton rapport au travail c’est changer la perception que tu as de ton accomplissement professionnel.
Changer la place que tu lui accordes dans ta vie.
Est-ce au détriment du reste?
Ou au service de ce qui est important pour toi? Ton temps, tes proches, ton énergie?
Changer la valeur que tu t’accordes.
Il faut arrêter de croire que changer de vie pro = changer toute sa vie.
Que si on met le doigt dans l’engrenage tout va s’écrouler.
C’est en revanche oser regarder en face ce qui n’est pas juste, pas aligné avec toi.
Ce que tu as envie de nourrir davantage.
De renouer avec la joie.
C’est te reconnaître.
Ça demande un peu d’efforts pour te déconditionner du regard des autres.
Ça procure beaucoup de paix.
Le jour où tu te rends compte que ce n’est pas toi le problème.
Le jour où tu oses enfin écouter ce qui se passe à l’intérieur de toi et que tu ressens ton coeur battre à nouveau, ton souffle circuler ouvertement.
On oppose dans nos mécanismes de pensées liberté et sécurité.
Ce serait l’une ou l’autre.
Je suis convaincue aujourd’hui tant au regard de mon cheminement personnel que celui des femmes que j’accompagne, qu’elles ne peuvent se déployer l’une ET l’autre qu’en se réconciliant.
Mettre du ET.
Je l’évoquais dans mon webinaire jeudi dernier : Comment oser faire les bons choix pour sa vie professionnelle quand on est une femme? Sans se sacrifier ou se brûler les ailes.
Si tu ne l’as pas encore visionné : le replay est disponible jusqu’à demain soir lundi 12 juin à minuit 59 (heure de Paris)
Je serais ravie de savoir ce qui a résonné pour toi.
Belle soirée,
Julie
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